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Paul Coelestin Ettighoffer (1896-1975), geboren in Colmar/Elsass, stammt aus einer altelsässischen Bauernfamilie.
Er wuchs zunächst bei seinen Großeltern auf, ehe er in ein Waisenhaus geschickt wurde. Dort wurde er von Gönnern
entdeckt, die ihm den Besuch eines - seinerzeit noch kostenpflichtigen - Gymnasiums ermöglichten. Seine Schulzeit
verbrachte er schließlich in einem humanistischen Jesuitengymnasium im belgischen Mons.
Nach dem Abitur, als der Krieg ausbrach, meldete sich der 18jährige als einer der ca. 8000 elsässischen Kriegsfrei-
willigen zum Militärdienst in der kaiserlichen Armee.
Noch ehe er an einem Kampfeinsatz teilnahm, wurde er Ende 1914 durch französisches Granatfeuer auf rückwärtige
Stellungen verwundet und kam für mehrere Monate ins Lazarett. Im Frühjahr 1915 kam er wieder an die Front und
kämpfte während der ersten großen Champagne-Schlacht an der Lorettohöhe, wo er sich "bewährte". Nach einer
weiteren Verwundung mit längerem Lazarettaufenthalt und anschließendem Scharfschützenlehrgang kam er im Mai
1916 im Zuge einer Anordnung des preußischen Kriegsministeriums vom 15.3.1915, die zur Folge hatte, dass alle
Elsass-Lothringer in den Reihen der kaiserlichen Armee von der West- an die Ostfront verlegt wurden, nach Rußland.
Anfang 1917 kam Ettighoffer wieder an die Westfront bei Verdun. Das, was als die "Hölle von Verdun" bekannt und
Gegenstand seines erfolgreichsten Buches wurde, hat er selber nicht erlebt: die "Blutmühle", der mehrmonatigen
andauerenden Angriffe auf das französische Festungssystem 1916.
Hier einiges über die Kämpfen an denen Ettighoffer teilgenommen hat: "Dieser Abschnitt widme ich dem Gedächt-
nis aller Soldaten, die um Verdun litten, bluteten und starben. Besonders meinen ehemaligen Kameraden von
der 78. Reserve Infanterie Division mögen diese Seiten Erinnerung sein an die blutigen Tagen von August bis
September 1917 im Chaume-Wald und am Vaux-Kreuz. Zur 78. Reserve Infanterie Division gehörten die
Reserve Infanterie Regiment 258, 259 und 260. Die 7.Kompanie Reserve Infanterie Regiment 258, deren ersten
Zug zum Sturm auf die Vaux-Kreuz-Höhe ich zu führen die Ehren hatte, verlor am 24. September 1917, zwi-
schen 5.30 Uhr und 5.45 Uhr, im Frontabschnitt Vaux-Kreuz bei der Wegnahme mehrerer feindlicher Stellungen
auf dem Gipfel des Bergrückens, im Wirbel des Sperrfeuers, im kichern der Maschinengewehre, im Toben der
Hand- und Gewehrgranaten fast 60 vom hundert ihhres Bestandes".
Ettighoffer inzwischen zum Offizier als Oberleutnant und Stoßtrupp Führer befördet worden, mehrfach ausgezeichnet,
geriet schließlich bei einer Rückzugssicherungsoperation gegen Ende der letzten großen Marne-Offensive im Sommer
1918 durch Pistolenschüsse schwerverwundet in französische Kriegsgefangenschaft. Seine Kriegserlebnisse hat er
im ersten Teil seiner autobiografischen Trilogie Gespenster am Toten Mann (1931) verarbeitet.
In der Gefangenschaft litt er als Zwangsarbeiter unter den Schikanen und Erniedrigungen, denen er sich durch das
französische Aufsichtspersonal ausgesetzt sah. Zwei Fluchtversuche schlugen fehl, erst im Februar 1920 wurde er
nach Deutschland ausgeliefert /
Bilder vom Krieg
Links der Verfasser als Führer des 1. Zuges, 7. Kompanie, Reserve Infanterie Regiment Nr. 258, vor dem Angriff
auf die Vaux-Kreuz-Höhe, bei der die 7. Kompanie rund 60% ihres Bestandes verlor.
Rechts der Verfasser als "Stoßtruppführer Ettighoffer" zwischen seinen Leuten.
Die Aufnahme wurde wenige Stunden vor einem Angriff, aber noch im Ruhequartier gemacht/
Images de guerre
À gauche, l'auteur en tant que commandant de la 1e section, de la 7e compagnie,
du régiment d'infanterie de réserve Nr. 258, avant l'attaque sur la hauteur de la Croix de Vaux (village d'Ornes).
Cet assaut fit perdre à la 7e compagnie 60% de ses effectifs.
À droite, l'auteur en tant "commandant du Stoßtrupp Ettighoffer" au milieu de ses hommes.
Le cliché a été pris quelques heures avant une attaque, sur l'arrière.
1917 – Jonville-en-Wöevre (Meuse), 34km östlich von Verdun
Ein Gruppenfoto von Angehörigen der 7. Kompanie des Reserve Infanterie Regiment Nr. 258.
Untere Reihe von links nach rechts: Unteroffizier Beckers, Leutnant Skubowius, Leutnant Lange,
Kompanieführer Leutnant Brehmen, Feldwebel Baldus, Vizefeldwebel Liesenfeld, Unteroffizier Rosenthal.
Obere Reihe von links nach rechts: Gefreiter Cornelissen,Vizefeldwebel Claaßen, Vizefeldwebel Weyermann,
Unteroffizier Fischer, Offizier-Stellvertreter Ettighoffer, Unteroffizier Stollenwerk, Sergeant Bauer, Unteroffizier Glaser/
1917 – Jonville-en-Wöevre (Meuse), 34km à l'est de Verdun
Une photo de groupe de membres de la 7e compagnie du régiment d'infanterie de réserve Nr. 258.
Rangée du bas de gauche à droite: Unteroffizier Beckers, Sous-Lieutenant Skubowius, Sous-Lieutenant Lange,
commandant de compagnie Sous-Lieutenant Brehmen, Adjudant Baldus,Vizefeldwebel Liesenfeld,
Unteroffizier Rosenthal.
Rangée du haut de gauche à droite: Caporal Cornelissen, Vizefeldwebel Claaßen,Vizefeldwebel Weyermann,
Unteroffizier Fischer, Offizier-Stellvertreter Ettighoffer, Unteroffizier Stollenwerk, Sergeant Bauer, Unteroffizier Glaser
Paul Coelestin Ettighoffer (1896-1975), est né à Colmar/Alsace dans une vieille famille paysanne alsacienne. Il est
d'abord élevé par ses grand-parents, avant d'être envoyé dans un orphelinat. Une fois sur place, il est repéré par des
bienfaiteurs, qui lui permettent d'être élève dans un collège privé de jésuites à Mons en Belgique.
Après le bac, lors de la déclaration de la guerre, Paul âgé de 18 ans se porte volontaire pour entrer dans l'armée
impériale, tout comme 8000 autres volontaires alsaciens.
À la fin de 1914, avant même de pouvoir prendre part à un combat, il est blessé par un tir d'artillerie français sur des
positions arrières. Il passe plusieurs mois dans un hôpital. Au printemps de 1915, il retourne au front et participe à la
première grande offensive de Champagne sur les hauteurs de la Lorette, où il se distingue. Suite à une autre blessure
et à un nouveau long séjour en milieu hospitalier et à une formation en qualité de tireur d'élite, Paul Ettighoffer est muté
sur le front est en mai 1916. Cette mesure fait suite à une décision prise le 15 mars1915 par le Ministère de la Guerre
prussien qui ordonne le transfert de tous les combattants d'origine alsacienne et mosellane sur le front est.
Paul Ettighoffer retourne sur le front de ouest, dans le secteur de Verdun, au début de 1917. Ce qui est connu sous
le terme "d'Enfer de Verdun" et qui deviendra le présent de son ouvrage, Paul ne l'a pas connu.
Ci-contre qelques renseignements sur les combats auxquels Paul Ettighoffer a pris part : "Ce paragraphe, je le dédie
à la mémoire de tous les soldats qui autour de Verdun ont souffert, se sont sacrifiés et en sont morts. Tout
particulièrement à mes anciens camarades de la 78. Reserve Infanterie Division, en souvenir des terribles
journées d'août à septembre 1917 dans les secteurs de la Forêt de Chaume et de la Croix de Vaux.
La 78. Reserve Infanterie Division était formée des 258, 259 et 260 Reserve Infanterie Regiment. J'avais l'hon-
neur de commander la première section de la 7e compagnie du 258 Reserve Infanterie Regiment. Durant l'as-
saut sur les hauteurs de la Croix de Vaux, la première section perdit en date du 24 septembre 1917 entre 5h30
et 5h45, 60% de ses effectifs dans le secteur de front de la Croix de Vaux, lors de la prise de plusieurs posi-
tions ennemies sur le sommet de la colline dans le tourbillon du feu de barrage, le tac-tac des mitrailleuses
et dans le déchaînement des grenades à main et à fusils."
Il devient officier et atteint le grade de lieutenant. Il est nommé chef de section d'un Stoßtrupp et est décoré à plu-
sieurs reprises avant de finir prisonnier des Français lors d'une opération de sécurisation des arrières à la fin de la
grande offensive de la Marne durant l'été 1918. Il y sera d'ailleurs grièvement blessé par des tirs de pistolet. Il relate
ses expériences de guerre dans la première partie de sa trilogie biographique Fantômes au Mort Homme (1931).
Prisonnier, il subit en tant que travailleur forcé les humiliations de la part de ses gardiens. En févier 1920, il est ren-
voyé en Allemagne après deux tentatives d'évasion.
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Links, das erste von Paul Ettigfhoffer geschriebene Buch "Gespenster am Toten Mann" (1931).
Im bild, ein Nachdruck von 1937 beim Verlag C. Bertelsmann in Gütersloh. 323 Seiten.
Rechts, das Buch mit dem Titel "Sturm 1918, sieben Tage deutsches Schicksal" (1938)
Verlag C. Bertelsmann in Gütersloh. 324 Seiten.
À gauche, le premier titre de Paul Ettighoffer "Fantômes au Mort-Homme" (1931).
Visible ici, une réimpression de 1937 aux éditions C. Bertelsmann à Gütersloh. 323 pages.
À droite, le livre intitulé "Sturm 1918, sept journées dans le destin allemand" (1938)
aux éditions C. Bertelsmann à Gütersloh. 324 pages.
Links, das Buch mit dem Titel "Eine Armee meutert" (1937).
Verlag C. Bertelsmann in Gütersloh. 300 Seiten.
Rechts, das Buch "Verdun, das große Gericht" (1936).
Verlag C. Bertelsmann in Gütersloh. 304 Seiten.
À gauche, l'ouvrage intitulé "Une armée se mutine" (1937)
aux éditions C. Bertelsmann à Gütersloh. 300 pages.
À droite, "Verdun, le grand tribunal" (1936).
aux éditions C. Bertelsmann à Gütersloh. 304 pages.
Links, das Buch "Wo bist du Kamerad?" (1938).
Verlag Essener Velaganstalt in Essen. 360 Seiten.
Mitte, das Buch "Das gefesselte Heer, meine Kriegsgefangenschaft" (1932).
Zuerst hatte dieses Buch den folgenden Titel: "Feldgrau schafft Dividende".
Verlag C. Bertelsmann in Gütersloh. 342 Seiten.
Rechts, das Buch "Tannenberg, eine Armee wird zu Tode Marschiert" (1939).
Verlag C. Bertelsmann in Gütersloh. 352 Seiten.
À gauche, le livre "Où es-tu camarade ?" (1938).
aux éditions Essener Verlaganstalt à Essen. 360 pages.
Au milieu, le livre "l'Armée pieds et poings liés, ma pérode de prisonnier de guerre" (1932).
Ce livre avait d'abord comme titre : "le Feldgrau rapporte des dividendes".
aux éditions C. Bertelsmann à Gütersloh. 342 pages.
À droite, l'ouvrage "Tannenberg, une armée marche jusquà l'épuissement" (1939).
aux éditions C. Bertelsmann à Gütersloh. 352 pages.
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