Die Schlacht
Am 15. Juli begann der Angriff von
23 Divisionen der deutschen 1. und 3. Armee
gegen die französische 4. Armee östlich
von Reims sowie
von 17 Divisionen der deutschen 7. und 9. Armee
gegen die französische 6. Armee westlich der Stadt. Während der Vorstoß östlich von Reims schnell aufgehalten wurde, konnte auf der Westseite ein Brückenkopf über die Marne erobert und Behelfsbrücken errichtet werden.
Am 17. Juli wurde der Vormarsch auch hier dank
des Eingreifens britischer und amerikanischer
Truppen eingedämmt.
Nachdem die deutsche Offensive
sich festgelaufen hatte, begannen die Alliierten
am 18. Juli ihren bereits vorher geplanten Gegenangriff, an dem 24 französische, sowie mehrere britische, amerikanische und italienische Divisionen beteiligt waren. Am 20. Juli beschloss Ludendorff den Rückzug aus dem Frontvorsprung.
Am 2. August wurde Soissons befreit,
am 3. August bezogen die deutschen Truppen ihre alten Positionen entlang der Aisne und Vesle,
die sie gegen weitere alliierte Angriffe
halten konnten. Am 6. August wurde die
alliierte Gegenoffensive eingestellt.
Die deutschen Verluste während der Schlacht betrugen geschätzte 168.000 Mann, davon 29.000 Gefangene.
Die Alliierten Verluste beliefen sich auf 95.000 Franzosen, 16.500 Briten und 12.000 Amerikaner.
Das Scheitern dieser letzten deutschen Offensive
und die am 8. August begonnene Schlacht
bei Amiens markieren den endgültigen Übergang
der Initiative an die Alliierten.
|
|
La bataille
Le 15 juillet commençait l'offensive avec les 23 divisions des 1er et 3e armées contre la 4e armée française à l'est de Reims ainsi que les 17 divisions des 7e et 9e armées contre la 6e armée française à l'ouest de la ville. Alors que l'offensive sur
la partie est était rapidement ralentie, à l'ouest une tête de pont était jetée sur la Marne. Mais là aussi dès le 17 juillet grâce à l'intervention de troupes anglaises et américaines, l'avancée était stoppée.
Une fois l'offensive allemande stoppée, le 18 juillet les alliés lancaient à leur tour leur contre-offensive planifiée à laquelle participaient 24 divisions françaises, ainsi que de nombreuses unités britanniques, américaines et italiennes.
Le 20 juillet, Ludendorff ordonnait le retrait du terrain gagné.
Le 2 août, Soissons était libérée. Le 3 août, les Allemands réoccupaient leur anciennes lignes le long de l'Aisne et Vesle,
qu'ils pouvaient tenir malgré de nouveaux assauts alliés.
Le 6 août, à son tour l'offensive alliée était stoppée.
Les pertes allemandes au cours de la bataille s'élevaient aux environs de 168.000 hommes, dont 29.000 prisonniers.
Les pertes alliées comptaient 95.000 Français,
16.500 Britanniques et 12.000 Américains.
L'échec de cette dernière offensive allemande et le début de
la bataille d'Amiens le 8 août étaient les signaux de l'avantage définitif pris par les troupes alliées sur les armées allemandes sur le front ouest.
|